OMBRES ET MYSTÈRES

OMBRES ET MYSTÈRES

La légende des crânes de cristal

En 1924, Anna Le Guillon Mitchell-Hedges, alors âgée de 17 ans, se trouvait au Honduras britannique (rebaptisé Belize après la décolonisation) avec son père, qui était un anthropologue réputé. Ensemble, ils découvrirent une étrange sculpture de cristal de roche en forme de crâne féminin dans les ruines d'une ancienne cité maya, sur le site de Lubaantùn.

Pour une introduction aux crânes de cristal, cliquez ici.

 

Certaines propriétés de ce crâne, attestées des années plus tard par des experts en cristallographie de la société Hewlet-Packard, sont tout à fait étonnantes :

 

- Il est constitué d'un quartz naturel extrêmement pur et rare : du dioxyde de silicium piézo-électrique anisotrope.

 - Les deux parties qui le composent proviennent du même bloc de quartz.

- Il ne porte aucune trace d'usinage ni d'instrument quelconque, même microscopique. Il est donc impossible à dater car le cristal ne vieillit pas.

- Quand il est éclairé par le dessous, la lumière jaillit par ses orbites.

- Quand il est frappé à l'arrière par les rayons du Soleil, un faisceau lumineux intense, susceptible de mettre le feu à la végétation, jaillit des orbites, du nez et de la bouche.

- Sa fabrication manuelle, si elle avait été possible, aurait nécessité au moins 300 années de travail en continu. Avec la technologie moderne au diamant, il aurait fallu plus d'une année, sans toutefois être certain de pouvoir parvenir à un résultat rigoureusement identique.

 

Frederic et Anna Mitchell-Hedges se passionnèrent tous deux pour cet objet et passèrent chacun de longs mois à l'étudier. Ils apprirent ainsi qu'il existe une tradition occulte héritée des anciens Mayas, selon laquelle 12 crânes aux propriétés similaires à celui découvert au Belize se trouvent disséminés en différents endroits de notre planète. Les Mayas affirmaient également que, "lorsque le treizième crâne de cristal, le Cristal-Maître, serait découvert, viendrait l’avènement d’un Nouvel Âge de l'humanité.

 

Depuis la découverte des Mitchell-Hedges, au moins huit crânes de cristal "féminins" dispersés à travers le monde ont déjà été officiellement identifiés et répertoriés (ce qui laisse supposer qu’il pourrait en exister en réalité une douzaine, voire treize comme le prétend la légende).

 

Cinq de ces crânes ont déjà été étudiés (dont le célèbre "Max" détenu par Jo Ann Parks). Trois d’entre eux ont notamment été prêtés il y a quelques années pour analyse à une équipe de chercheurs du British Museum. Or, les autorités du British Museum refusent obstinément non seulement de livrer leurs conclusions, mais également de dire pourquoi !

 

C'est donc une nouvelle fois vers les médiums que l'on est obligé de se retourner pour tenter de projeter une lumière sur l’origine et la finalité de ces crânes. Car soit les scientifiques ne peuvent pas encore comprendre certaines choses, soit ils ne veulent pas les admettre, soit encore ils refusent de les divulguer.

 

Les médiums et les channels qui ont eu l'occasion de travailler sur l'un ou l'autre de ces crânes de cristal anciens ont tous affirmé avoir senti une puissante énergie émaner d'eux (énergie ayant d'ailleurs déjà permis de guérir différentes personnes atteintes de maladies ou de tumeurs réputées incurables). Certains d'entre eux ont même rapporté, grâce à des visualisations psychiques, l'histoire complète des régions et des civilisations où ces crânes avaient jadis été déposés, tous s'accordant à dire que les crânes sont avant tout d'extraordinaires banques d'information. D’autres médiums ont affirmé que le treizième crâne de cristal, le Cristal-Maître, le seul crâne « masculin » permettrait, lorsqu’il serait découvert, d’activer et même de « réaliser » toute l’information enfermée et stockée dans les douze autres et de donner ainsi à l’homme la possibilité de voyager sans limitations à travers l’espace et le temps et d’accéder à une nouvelle forme de réalité, en même temps qu’une nouvelle forme de civilisation, la civilisation multidimensionnelle. Or, cette découverte vient peut-être d’avoir lieu en terre provençale.

 

Le présumé "treizième" crâne de cristal (ci-dessus) aurait été découvert en 2003 à Blauvac dans le Var, à quelques mètres de Notre-Dame des Neiges et non loin de Notre-Dame des Anges.

 

Le problème posé par les crânes de cristal

L’énigme posée par ces crânes tient au fait que, selon les experts, seuls des outils du 20e siècle, notamment des mèches recouvertes de diamant, ont pu attaquer un matériau aussi dur que le cristal de quartz. Or, les crânes authentifiés datent d’une période très antérieure à la conquête espagnole. On sait que les peuples amérindiens n’utilisaient pas d’outils pour façonner leurs objets. C’est tout le problème qui se pose aux scientifiques. Plusieurs tests ont été effectués. Ceux réalisés par Hewlett Packard dans leurs laboratoires sur le fameux crâne de Anna Mitchell-Hedges ont fait l’objet d’un rapport que l’on peut résumer ainsi : "Nos scientifiques ne peuvent expliquer comment de tels objets auraient pu être sculptés par des civilisations anciennes sans nos outils d’aujourd’hui".

 

Sources :

http://www.ldi5.com/archeo/crist.php

http://www.dinosoria.com/crane_cristal.htm

 

Une vidéo sur le mystère des crânes de cristal :

 


14/01/2016
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Créatures de légende

Le Dragon

 

Le dragon est une créature mythique, représentée comme une sorte de gigantesque et puissant serpent ou reptile, doté de pouvoirs magiques et spirituels. Dans de nombreuses mythologies à travers le monde, on retrouve de telles créatures, possédant plus ou moins de caractéristiques similaires, désignées comme dragons.

 

Dans la tradition européenne (mythologie grecque, celtique et nordique), il s'agit d'une créature ailée et soufflant le feu, son corps écailleux s'inspire des reptiles, ses ailes de la chauve-souris.

 

Mythe universel (absent sous cette forme sur le continent américain, il est remplacé par le bénéfique serpent à plume des Aztèque, Incas et Mayas). Le dragon est cependant un symbole opposé selon les civilisations. En Occident, il est avec le serpent l'un des symboles du mal, de la Nature sauvage et indomptable sous toutes ces formes, l'ennemi de l'Humanité, voire la représentation du Léviathan dans l'Apocalypse de Saint-Jean.

 

La culture occidentale est riche en chevaliers tueurs de dragons : Siegfried issu des légendes germaniques ou saint Georges par exemple. Dans les récits médiévaux, le symbolisme du dragon a toutefois diminué : il est en quelque sorte l'adversaire obligé que tout véritable paladin se doit d'avoir occis au moins une fois. L'auditoire serait déçu si l'histoire ne renfermait pas au moins un récit de combat contre un dragon.

 
En Orient, le dragon est au contraire un objet de vénération en tant que porteur de lumière et de sagesse (les dragons luong et ryu font partie du tembu pour protéger l'enseignement de Bouddha, le Dharma). Un tel contraste dans un mythe aussi répandu laisse perplexe, à moins que le dragon ne soit la représentation des luttes intérieures des différentes facettes de la psyché humaine.

Pour en savoir plus sur la réalité contemporaine des dragons : https://www.leretourdesdragons.com

 

L’Elfe

 

Un elfe est une créature légendaire issue de la mythologie nordique et germanique, qui survit encore aujourd'hui dans le folklore scandinave. Dans la mythologie nordique, les elfes étaient originellement des divinités mineures de la nature et de la fertilité.

 

Dans l'imaginaire moderne, les elfes sont souvent décrits comme des hommes et femmes d'apparence jeune et de grande beauté, vivant dans des forêts ou des lieux souterrains. Ils sont considérés comme immortels et dotés de pouvoirs magiques.

 

À la suite du succès des livres de J. R. R. Tolkien, dans lesquels des personnages angéliques et sages sont désignés comme elfes, l'elfe est devenu un archétype de personnage dans la littérature fantastique.

  

La description la plus ancienne des elfes provient de la mythologie nordique. Dans la langue norroise, ils sont dénommés álfar (singulier nominatif, álfr). Bien qu'aucune description ancienne ou moderne n'existe, l'apparition de créature étymologiquement liées à álfar dans des folklores variés postérieurs suggère fortement que la croyance dans les elfes fût commune parmi les  peuples germaniques et non limitée exclusivement aux antiques peuples de scandinaves.

 

Les elfes apparaissent de diverses manières dans la mythologie nordique. Ils sont généralement décrits comme des êtres semi-divins associés à la fertilité et au culte des ancêtres. Le concept d'elfe semble donc similaire aux croyances animistes dans les esprits de la nature et les esprits des morts, croyances communes à toutes les anciennes cultures humaines. On retrouve à l'identique dans la mythologie nordique, la croyance du fylgjur et du vörðar (« esprit totem » et « esprit protecteur »). De même les elfes sont communément comparés aux nymphes de la mythologie grecque et romaine, et à Vili et aux rusalki de la mythologie slave.

  

Dans le folklore scandinave, qui est un mélange postérieur de mythologie nordique et chrétienne, un elfe est nommé elver en danois, alv en norvégien, alv ou älva en suédois.

 

Le terme norvégien apparaît rarement dans le folklore, et quand il est utilisé, c'est comme synonyme de huldrefolk (« peuple caché ») ou vetter, sorte de catégorie de « lutins » liés à la terre, approchant davantage des nains de la mythologie nordique, que des elfes.

 

Au Danemark et en Suède, les elfes apparaissent comme distincts du vetter, bien que la frontière entre les deux créatures soit mal délimitée. Les petites fées ailées du folklore britanniques (pixie) sont souvent désignées comme älvor en suédois moderne ou alfer en danois, bien que la traduction correcte soit feer. De manière similaire, l'elfe du conte de fées L'Elfe de la rose de l'écrivain danois Hans Christian Andersen est si minuscule qu'il peut avoir un bouton de rose pour maison, et a les « ailes qui partent des épaules jusqu'aux pieds ». Cependant, Andersen a également écrit au sujet de l'elfe, dans La Colline des elfes. Les elfes de cette histoire sont plus semblables à ceux du folklore traditionnel danois : de splendides femelles, vivant dans les collines et les rochers, capables de faire danser un homme jusqu'à la mort. Comme le huldra en Norvège et en Suède, ils sont illusions une fois vus de dos. Les elfes de la mythologie nordique semblent ainsi avoir survécu dans le folklore principalement comme femelles, vivant dans les collines et monticules de pierres.

  

Ce qui a subsisté des elfes dans le folklore allemand, est leur nature espiègle et malfaisante. Ils étaient estimés capables de causer des maladies au bétail et aux gens. Ils apportent également de mauvais rêves aux dormeurs. Le mot allemand pour cauchemar, Albtraum, signifie littéralement « rêve d'elfe ». Sa forme archaïque Albdruck signifie « pression d'elfe » ; la croyance populaire désignait les cauchemars comme le résultat d'un elfe assis sur la tête du dormeur. Cet aspect de la croyance elfique germanique correspond en grande partie à la croyance scandinave du mara. Elle est également semblable aux légendes concernant les incubes et les succubes.

 

Un roi elfe apparaît de temps en temps au Danemark et en Suède. Dans l'épopée allemande médiévale du Nibelungenlied, un personnage important est un nibelung (nain) nommé Alberich. Alberich se traduit littéralement comme « souverain elfe », autre contribution à la confusion entre elfe et nain, observée antérieurement dans l'Edda.

 

Les elfes dans la littérature moderne sont généralement décrits comme des êtres intelligents, plus grands et plus fins que les humains, bien que dotés d'une longévité exceptionnelle. Leurs oreilles sont censées être pointues, ce qui permettrait de les reconnaître sans ambiguïté.

 

Il faut cependant noter que la vision qu'en donna J.R.R. Tolkien dans son œuvre a sensiblement influencé leur représentation. Il leur a donné leur grande taille et leur grande beauté, de même qu'un penchant pour la mélancolie et la nostalgie, cette idée que leur civilisation est en déclin face à celle de l'homme. Depuis, cette vision a été reprise, modifiée et largement véhiculée dans beaucoup d'œuvres littéraires ou de jeux de rôles.

 

La civilisation des elfes est ainsi réputée par les auteurs du genre comme étant raffinée bien qu'en décadence ou en repli du monde. Les elfes sont souvent mis en opposition aux nains notamment du fait de leur physique : les elfes sont grands, fins et élancés, tandis que les nains sont petits, trapus et résistants. De nombreux auteurs, contrairement à J.R.R. Tolkien, ont accentués cette opposition en associant les elfes aux milieux forestiers proche de la nature, et les nains aux cavernes, aux mines et aux forges. C'est le cas par exemple dans le monde de Warhammer ou celui du Donjon de Naheulbeuk, comme ce n'est pas le cas dans le monde des Royaumes oubliés.

 

Les elfes sont aussi, quelques fois, représentés sous plusieurs formes ou races différentes. Comme les Elfes des bois, les Elfes de la nuit ou même parfois Les Elfes de l'eau. Ces spécifications sont assez courantes dans certains jeux vidéo ou jeux de plateau comme cité plus haut et plus bas… Mais on peut se laisser dire que les légendes des elfes pourraient reposer sur les anciens mythes grecs, avec pour exemple les Dryades qui étaient les esprits des arbres et des bois. Ou encore les Océanides.

 

Le Farfadet

 

Le farfadet ou parfois le fadet ou follet (ou esprit follet) est une petite créature légendaire du folklore français, souvent espiègle.

 

Le farfadet est présent dans le folklore du sud-ouest de la France, la Vendée et le Poitou.

 

Le farfadet mesure une cinquantaine de centimètres, ridé, la peau mate. Il est très farceur, joue parfois des tours aux humains. Il aime à courir dans les prés, les champs de lavande. Parfois le farfadet s'installe près d'une maison et s'occupe de son entretien, ainsi que des animaux, du jardin. On dit également qu'il lui arrive de réparer des outils, des chaussures, des choses cassées. Pour tous les services qu'il rend, il apprécie un verre de lait, des gâteaux de miel, mais n'acceptera pas de nouveaux vêtements, en remplacement des haillons qu'il porte.

 

Ils vivent dans des galeries qu'ils creusent eux-mêmes. On raconte que les farfadets cachent leurs trésors dans le creux des chênes au pied des arcs-en-ciel. Les représentations les plus modernes de farfadets, notamment celles qui fleurissent au moment de la Saint-Patrick, montrent de petits bonshommes habillés tout en vert. Traditionnellement, cependant, le parfait petit farfadet porte une veste rouge aux boutons argentés rutilants, des bas bleus ou marine, d'épais souliers à grosse boucle argentée.

 

La Fée

 

Une fée est une créature surnaturelle, issue des croyances populaires (folklore), des mythologies anciennes ou de la littérature fantastique.

 

Au pluriel, « les fées » désignent une communauté désignée parfois par Petit Peuple, Bon Peuple, Peuple des Fées ou par d'autres euphémismes, rassemblant une multitude de créatures de la mythologie nordique et du folklore païen : les lutins, elfes, trolls, gnomes…

 

Dans la culture moderne, la fée est généralement décrite comme une créature humanoïde féminine, ayant des pouvoirs surnaturels comme par exemple la capacité de voler, de lancer des sorts ou d'influencer le futur. L'oubli et l'assimilation des folklores a créé une confusion, et finit par amalgamer autour d'une vision identique (fée Fata), des créatures aux noms et aux caractéristiques parfois opposées, issues de langues et traditions distinctes.

 

En Europe, le folklore transmis par voie orale (chants, contes) a laissé subsister d'anciennes croyances païennes, malgré l'influence dominante du christianisme et de la modernité. Voilà pourquoi il est erroné de classer les fées, comme créatures « fantastiques », terme lié à un style littéraire (puis cinématographique) qui réduit les fées à de simples fictions.

 

La croyance dans l'existence de telles créatures surnaturelles subsiste encore dans certaines contrées d'Europe : par exemple les pays scandinaves, ou bien l'Islande — où le tracé d'une autoroute fut dévié, afin d'éviter un lieu habité par les fées.

 

En France, des études ethnologiques d'après-guerre avaient relevé la subsistance de telles croyances, notamment en campagne auprès de personnes âgées. La Bretagne et l'Alsace, en raison peut-être d'une survivance des langues régionales, ont conservé de nombreuses traces du Petit Peuple, dans leur tradition orale et leur toponymie.

 

On peut aussi relier les fées, aux croyances animistes du Japon pour des créatures et esprits de la nature, liées à la mythologie shinto.

 

Les fées du folklore scandinave sont issues principalement de la mythologie nordique. On désigne dans le Bon Peuple, notamment : les elfes, les trolls, les gnomes.

 

Les fées du folklore germanique sont liées à la mythologie germanique, très semblable à la mythologie nordique. En plus de créatures semblables au folklore scandinave, on trouve spécifiquement : le Kobold et le Gobelin.

 

Les fées du folklore écossais, irlandais, anglais et breton semblent issues principalement de la mythologie celte. Voir par exemple : la Banshee (ou Bansidh) qui habite le Sidh, personnage féminin connue en Irlande ayant des pouvoirs magiques. Le korrigan breton (de la racine "korr" = nain) est proche du lutin.

 

Croisement des plusieurs influences (celtique en Bretagne, germanique à l'Est et romane au Sud), on trouve en France notamment lutins, gobelins et korrigans, en plus de la « dame fée » (fata). Cependant, quand la France est apparue, la mythologie était déjà bien fixée et les personnages merveilleux spécifiquement français sont des inventions littéraires ou des évolutions de personnages issus d'un folklore plus ancien.

 

Le Centaure

 

Dans la mythologie grecque, les centaures sont des créatures mi-hommes mi-chevaux que l'on disait issues soit d'Ixion et de Néphélé, soit de Centauros et des juments de Magnésie.

 

Certain avance que le mythe des centaures viendrais de la Thessalie antique dont les habitants étaient de si bon cavalier que l'on avait l'impression qu’ils ne faisaient qu'un avec leurs montures. L'image du centaure pourrait bien être la représentation fantaisiste des premiers cavaliers puisque le cheval n'était à l'origine utilisé que comme bête de trait.

 

Les centaures incarnent l'aspect indigne, la violence, le caractère impulsif, bref… le coté animal de l'humanité. Lorsqu’ils ont trop bus, ils arpentent les campagnes en groupe détruisant tout sur leur passage. Leur comportement sauvage et rude allié à la force des chevaux et à la dextérité des hommes en on fait des ennemis.

 

Il existait néanmoins des exceptions. Le centaure Pholos accueillit chez lui Héraclès/Hercule tandis qu'il traquait le sanglier d'Erimanthe. Il exprima un jour le souhait de boire du vin : Pholos le prévint qu'il n'osait ouvrir la jarre à vin, qui était commune à tous les centaures. Mais sur l'insistance du héros, il s'y résolut : alors les autres centaures, sentant l'odeur du vin, devinrent furieux et se jetèrent sur Héraclès, qui en tua plusieurs et poursuivit les autres.

 

Une autre de ces exceptions est le très sage Chiron, né de l'union de la nymphe Philyra et de Saturne. Ce dernier s'était transformé en cheval pour cacher à sa femme Ops, sa passion illicite. Chiron était un professeur accomplie et respecté notamment dans l'art de la musique et de la médecine. Il instruisit de nombreux héros notamment Esculape dieu de la médecine, Achille, Jason… Chassé du mont Pélion par ses congénères, il vécu au cap Malé. Mais Hercule lors de sa lutte contre les centaures les poursuivit jusqu'ici et tira accidentellement l'une de ses flèches empoisonnées dans le genou de Chiron. Étant immortel, celui-ci ne pouvait mourir ce qui le condamnait à un supplice éternel. Pris de pitié, Zeus le changea en constellation. Il est aujourd'hui connu sous le nom de Sagittaire.

 

Le Basilic

 

Dans la mythologie grecque, le basilic est un reptile fabuleux.

 

Selon le poète grec Nicandre de Colophon (IIe siècle de notre ère), il s'agit d'un serpent de petite taille, au corps brillant. Dans la tradition antique, le venin du basilic est réputé mortel et sans antidote.

 

Dans des textes en vieux français, on trouve le terme de basilicoq. En effet, au Moyen Âge, il prend l'apparence d'un coq à queue de dragon ou d'un serpent aux ailes de coq, qui provient de l'œuf parfaitement rond d'un coq de 7 à 14 ans pondu dans du fumier et couvé par un crapaud ou un serpent.

 

La légende dit qu'un basilic a le pouvoir de tuer par son regard s'il aperçoit sa victime avant qu'elle ne le voie, par son souffle tant son haleine est répugnante, ou même par le contact de sa peau, puisqu'il sécrète du venin. On dit que la seule façon d'en venir à bout est de lui présenter un miroir, puisqu'il est vulnérable à sa propre image. L'odeur de la fouine et le chant du coq sont également réputés seuls armes animales capables de le vaincre parce que la belette est elle-même l'ennemi du cobra, lointain cousin du basilic.

 

Cet être fabuleux est l'incarnation même du pouvoir royal qui foudroie ceux qui lui manquent d'égards. C'est l'un des symboles de Satan et la représentation du danger mortel que l'on ne peut éviter à temps et dont seule la protection d'un ange divin peut préserver.

  

Le Phénix

 

Le phénix est un oiseau fabuleux, doué de longévité et caractérisé par son pouvoir de renaître après s'être consumé sous l'effet de sa propre chaleur. Il symbolise ainsi les cycles de mort et de résurrection.

 

Sa légende trouve son origine à Héliopolis, ancienne ville égyptienne où l'on vénérait le dieu du Soleil, Râ, dont le héron Bennou (nom du Phénix en Égypte), serait une incarnation.

 

Les mythes diffèrent sur quelques points de détail (la couleur du plumage, par exemple), mais ils relatent tous à peu près la même histoire. Le Phénix, unique oiseau de son espèce, était un animal fabuleux, doté d'une longévité miraculeuse (cinq cents ans ou plus, d'après certains auteurs), qui avait le pouvoir de renaître de ses cendres. Quand l'heure de sa fin approchait, il se construisait un nid d'herbes aromatiques, puis s'exposait aux rayons du soleil et se laissait réduire en cendres. Trois jours plus tard, il renaissait.

 

Alors qu'il ne représentait, au début, que l'apparition et la disparition cycliques du soleil, le Phénix devint rapidement un symbole de résurrection ; il incarne l'âme ou l'immortalité dans les différentes iconographies.

 

Apparence : plumage pourpre, or, bleu, rose, toutes les couleurs de l'arc en ciel. Crète rouge et os noirs charbon.

 

Il se nourrit d'ambroisie, de rosée et de chaleur du soleil.

 

C'est un solitaire par nécessité puisqu'il est unique en son genre...

 

Sources : http://fr.wikipedia.org et http://www.outre-vie.com


31/12/2015
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